« L’art de réduire de façon conséquente votre facture énergétique, d’allonger la durée de vie de votre matériel numérique et de mieux allouer vos ressources financières »

Aujourd’hui plus personne n’échappe au numérique. Entreprises et particuliers l’utilisent tous les jours. Pour fonctionner, cette technologie a besoin de serveurs nécessitant beaucoup d’énergie qui est encore largement fournie par les combustibles fossiles.

Les grandes entreprises ont un rôle à jouer pour réduire ces émissions, autant que les particuliers.

En Quelques chiffres…

  • L’informatique génère 2 % des émissions de CO2 liées à l’activité humaine. Autant que l’ensemble de la flotte aérienne mondiale !
  • Pour 1€ dépensé dans l’achat d’un ordinateur, il faut dépenser en plus 50 centimes en énergie.
  • Aujourd’hui, la plupart des serveurs et des postes de travail ne sont utilisés qu’entre 8 et 15% lorsqu’ils sont allumés.
  • En France, la consommation des TIC est comprise entre 55 et 60 TWh par an, soit 13,5 % de la consommation d’électricité par les applications finales.
  • Le coût énergétique peut aujourd’hui représenter jusqu’à 40 % du budget informatique global d’une entreprise.

Alors on s’y met ?

Comment faire pour minimiser votre empreinte carbone lorsqu’on est une entreprise ?

Voici quelques pistes pour vous aider

Utilisez une architecture évolutive

La façon de fonctionner la plus courante lorsqu’une entreprise pratique le cloud computing est de louer un serveur qui est toujours actif, jour et nuit, et qui dépasse largement la charge de pointe effective de l’entreprise. Même s’il y a une différence de trafic dans les services entre l’après-midi et la nuit par exemple, le cloud fonctionne toujours à pleine capacité.

C’est là que vous pouvez améliorer les choses : il existe des logiciels à architecture évolutive qui « équilibrent les charges ». Grâce à cela, vous n’aurez plus de gaspillage en électricité et de pertes d’argent pour vos serveurs en mode veille pendant la nuit, et vous réduirez considérablement l’empreinte carbone de votre infrastructure cloud.

Faites appel à des fournisseurs de cloud plus responsables et « verts »

Les fournisseurs de cloud ne sont pas tous égaux en ce qui concerne leur approvisionnement en énergie. Cela peut dépendre pour beaucoup des infrastructures de la région dans laquelle ils sont implantés.

Du coup, les émissions de carbone de votre entreprise vont varier en fonction de l’emplacement de votre cloud.

Choisissez judicieusement votre langage de programmation

On n’y pense pas souvent, mais les langages de programmation n’ont pas tous la même consommation de ressources. JavaScript et Python consomment davantage que les programmes écrits dans les langages Fortran, C++ ou Rust.

Les langages orientés objets consomment aussi davantage que les langages impératifs.

En clair, l’optimisation du code est à ne pas négliger !

Baissez la luminosité de l’écran :

Réduire la luminosité peut permettre de baisser la consommation d’un écran de 50%, mais vient aussi réduire la fatigue oculaire sur le long terme. Petite recommandation à ce propos d’ailleurs, activez les filtres lumière bleu, afin de mieux protéger vos yeux, surtout si vous êtes plus de 2 à 4 heures par jour sur un écran.

Mis en veille et hors tension :

Lorsque vous n’utilisez pas votre ordinateur, pendant la pause déjeuner ou simplement quand vous n’êtes plus devant, pensez à mettre l’ordinateur en veille dans le menu « Démarrer ». Si vous n’avez pas de travaux en cours, il est plus efficace d’éteindre la machine !

Fermer ses onglets / programmes :

Les configurations actuelles permettent à nos ordinateurs d’être multitâches, ce qui est un vrai plus pour la productivité ! Le piège est de continuer de faire du multitâche intensif là où ce n’est pas nécessaire. Par exemple rien ne sert de garder un onglet ouvert si vous êtes continuellement synchronisé sur votre téléphone.

Qui plus est restreindre vos onglets et programmes au minimum, améliore les performances générales de votre PC, notamment sa vitesse d’exécution.

Archiver ses mails :

Les centres de données sont de plus en plus gros et donc consomment de plus en plus. Un geste simple qui permet de limiter l’encombrement de ces datacenters est de trier ses mails. On estime les dépenses énergétiques des datacenters à plusieurs centaines de milliards de kWh par an !

C’est pourquoi il est important de supprimer les mails inutiles ou lus, pour garder une boite mail légère et bien organisée.

Sortez du lot, prenez une longueur d’avance sur vos concurrents, think Green !

Et si vous souhaitez aller plus loin de votre démarche, Nobelia vous conseil et vous accompagne

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